Monday, December 27, 2010

Documentaire ARTE: Gandhi, mort pour la paix (accès gratuit jusqu'au lundi 03 janvier)

Le 20 janvier 1948, Gopal Godse, l'homme qui s'était promis de tuer le mahatma Gandhi, échoue dans sa tentative d'assassinat. Dix jours plus tard, le 30 janvier, son frère Nathuram réussit là où il avait failli... Pour les deux hommes, il s'agit de punir celui qui a accepté la partition de l'Inde et du Pakistan. Soixante ans plus tard, Gopal, vieillard au visage émacié, ne regrette rien. Pour lui, le jour de l'indépendance de l'Inde fut presque une journée de deuil. En ce 15 août 1947, raconte-t-il, la Bharat Mata, cette "Inde-mère" qu'il révérait comme un fils, avec toute sa dévotion de jeune brahmane et sa fureur mystique de nationaliste farouche, venait d'être tragiquement tronquée. Cet épouvantable charcutage géographique et culturel avait amputé l'Inde d'une grande partie de ses provinces, devenues le Pakistan-Oriental et Pakistan-Occidental. Le colonisateur britannique, bien sûr, mais aussi l'ensemble des musulmans, portaient la responsabilité de cette "vivisection", selon les frères Golse. Mais pour eux, le principal coupable était un hindou, d'autant plus criminel qu'il faisait partie des leurs. La haine de Gopal pour Mohandas Karamchand Gandhi, le héros de l'indépendance qui avait défié les Anglais durant plusieurs décennies et que Winston Churchill avait un jour surnommé le "fakir à demi-nu", semble toujours intacte. Richement documentée, cette enquête éclaire d'un jour nouveau un épisode sanglant de l'histoire du sous-continent indien, mettant en évidence son retentissement dans l'Inde et le Pakistan d'aujourd'hui. (présentation extraite du site d'ARTE)

Extrait: 


Sunday, December 12, 2010

ARTE Reportage: Les Naxalites (accès gratuit jusqu'au samedi 18 décembre)


Dans les jungles de l’Inde, c’est une guerre qui ne dit pas son nom. Elle oppose les rebelles maoïstes aux forces de l’ordre. Le conflit perdure depuis plus de quarante ans et il a fait des milliers de victimes. Le message des insurgés n’a jamais changé : la défense des plus démunis, des aborigènes et des paysans sans terre. Sous l’impact de la mondialisation et de la libéralisation économique, l’insurrection maoïste se propage et s’étend aux campagnes oubliées de l’Inde. Elle est aujourd'hui active dans 20 des 28 états du pays. Pour contrer cette vague rouge, New-Delhi a lancé, l’an dernier, une vaste offensive paramilitaire. De part et d’autre, les représailles s’intensifient. Villages incendiées, civils exécutés, populations déplacées, maoïstes et policiers tués.

Vanessa Dougnac et David Muntaner ont obtenu l’autorisation exceptionnelle de vivre aux côtés des rebelles, ces mystérieux combattants de Mao, dépeints en « terroristes » par New-Delhi, accusés par la presse indienne d’être des « machines à tuer ».Depuis le renouveau de l’insurrection, aucune télévision indépendante n’avait obtenu l’accord de filmer leur vie quotidienne. Des images rares qui nous font découvrir leur réalité et les enjeux cachés de la rébellion.
(présentation extraite du site d'ARTE)

Extrait:

Friday, December 03, 2010

Documentaire ARTE: L'Inde, en guerre contre le sida (accès gratuit jusqu'au mardi 07 décembre)

L'Inde, en guerre contre le sida


Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud. Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida. Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité. Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud. (présentation extraite du site d'ARTE)



Documentaire Arte: Taslima Nasreen, sans domicile fixe - en accès gratuit jusqu'au dimanche 05 décembre

Taslima Nasreen, sans domicile fixe


En 1993, suite à la parution de son livre Lajja (La honte), Taslima Nasreen est l'objet d'une première fatwa - il y en aura sept - lancée par des fondamentalistes de son pays. Depuis, elle vit en exil. Maniant sa plume comme une arme, elle continue de dénoncer sans relâche l'obscurantisme religieux, l'asservissement des femmes et la dictature de la misère .(présentation extraite du site d'ARTE)

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