Saturday, May 26, 2007

Exposition : L'Age d'Or de l'Inde Classique - L'Empire des Gupta (du 04 avril au 25 juin 2007)










































(see below for information in English)


Lieu :
Galeries Nationales du Grand Palais
Entrée porte Clemenceau

Place Clemenceau 75008 Paris

Ouverture : tous les jours, sauf les mardis

Horaires : de 10 à 20h et le mercredi de 10 à 22h

Prix d’entrée :
• Tarif plein : 10 €; tarif réduit : 8 €
• Gratuité pour les moins de 13 ans


Accès :
• métro : Franklin-Roosevelt ou Champs-Élysées-Clemenceau
• bus : lignes 28, 32, 42, 49, 72, 73, 80, 83, 93

Programmation culturelle :
http://www.rmn.fr/inde-classique/08programmation/index.html

Sélection d'oeuvres :
http://www.rmn.fr/inde-classique/05selection/index.html

Site du Grand Palais :
http://www.rmn.fr/inde-classique/index.html


Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux, le musée national des Arts asiatiques-Guimet et le National Museum, New Delhi. Avec le soutien de PricewaterhouseCoopers.

L’époque gupta (IVe – VIe siècle après J.-C.) marque l’apogée de la civilisation indienne. Durant cet âge d’or qui vit s’épanouir la pensée religieuse, les sciences, la littérature et le théâtre, l’art atteignit un raffinement et une perfection sans précédent ; canons esthétiques et modèles iconographiques élaborés à l’époque gupta allaient perdurer au fil des siècles et leur l’influence et leur rayonnement s’étendre jusque dans l’art du Népal, de l’Asie du Sud-Est ou encore de l’Asie Centrale.

Grâce aux prêts exceptionnels des plus grands musées indiens, quelque 110 sculptures (pierre, terre cuite, bronze) évoquent la genèse, la maturité et le rayonnement de cet art encore méconnu du public occidental. Cette exposition est la première manifestation exclusivement consacrée à l’art de l’Inde gupta organisée en France, et même en Europe.

À l’instar des souverains de la première grande dynastie historique du sous-continent indien, celle des Maurya (IVe – IIe siècle avant J.-C.), les Gupta sont originaires de l’Inde du Nord. Comme ce fut aussi le cas pour d’autres familles royales de l’histoire indienne dont l’ascendance reste quelque peu obscure, la puissance gupta se constitua progressivement à partir de l’éclatement du grand empire des Kushâna vers la fin du IIIe siècle. Ses territoires s’étendaient sur une partie de l’actuel Etat du Bihâr, avec l’antique cité de Pâtaliputra (actuelle Patnâ) pour capitale. La dynastie fut officiellement fondée en 319-320 par Chandragupta Ier, qui monta cette année là sur le trône d’un petit royaume appelé à connaître une brillante destinée. La puissance militaire et l’habileté politique des deux grands souverains que furent Samudragupta (vers 335 – 375) et Chandragupta II (vers 375 - 415) portèrent alors l’empire à son zénith avant que, vers la fin du Ve siècle, sa grandeur ne soit mise à mal par les invasions des Huns Hephtalites, précipitant l’empire dans un irréversible déclin.

Le parcours de l’exposition se veut chronologique et présente l’art gupta depuis les grands centres de création que furent Mathurâ et Sârnâth jusqu’aux foyers artistiques les plus importants situés à la périphérie de l’empire qui, à son apogée, s’étendait sur l’ensemble de l’Inde septentrionale. Au début de l’exposition, un ensemble de monnaies en or, qui comptent parmi les plus beaux exemples de la numismatique indienne, permettent d’évoquer le règne et la personnalité des plus grands monarques de la dynastie.

Un petit groupe de sculptures vient ensuite illustrer les antécédents stylistiques et iconographiques dont l’art gupta est issu, et qui plongent leurs racines dans l’art robuste et profondément éclectique des Grands Kushâna (Ier – IIIe siècle).

Les grands foyers artistiques que furent au Ve siècle Mathurâ et Sârnâth sont ensuite évoqués à travers un éblouissant ensemble de sculptures – bouddhiques, jaïnes et brahmaniques. Taillées dans le grès rose de Mathurâ ou le grès beige de Sârnâth, ces effigies divines, frémissantes d’intériorité et de spiritualité contenue, empreintes de grâce et d’une élégance hautaine, au modelé à la fois adouci et épuré, constituent la quintessence même du génie artistique gupta et un canon esthétique dont ne cesseront de se réclamer, au fil des siècles, nombre de courants artistiques ultérieurs. Divers éléments de décor architectural permettent en outre d’évoquer le cadre dans lequel ces œuvres d’art sacré prenaient place au sein des sanctuaires hindous et des monastères bouddhiques.

Participant souvent du décor des temples, les terres cuites gupta séduisent par leur fraîcheur et leur verve narrative, servies par une superbe facture. Elles illustrent une veine profane et spontanée, dont le répertoire emprunte aussi bien à la mythologie qu’au théâtre ou aux scènes de la vie quotidienne et offre un séduisant contrepoint au hiératisme et à la grandeur des images de culte.

La dernière partie de l’exposition introduit à l’art de quelques grands sites régionaux – tels Bhumârâ, Deogarh, Nâchnâ Kutharâ et Shâmalâjî – et permet d’appréhender l’esthétique gupta dans toute sa diversité et ses particularismes régionaux aux Ve et VIe siècles.

This exhibition was organised by the Réunion des musées nationaux, the musée national des Arts asiatiques-Guimet and the National Museum, New Delhi.

The Gupta era (4 - 6 AD) marks the high point of Indian civilisation. During this golden age, when religious thinking, sciences, literature and the theatre flourished, art reached an unprecedented level of refinement and perfection ; aesthetic canons and iconographic models developed during the Gupta period would endure through the centuries, and their influence would spread into the art of Nepal, of South East Asia and even of Central Asia.

Thanks to exceptional loans from the greatest Indian museums, a collection of about 110 sculptures (stone, terracotta, bronze) sets out the genesis, development and the influence of this art which is still relatively unknown by the Western public. This exhibition is the first event, devoted exclusively to the art of Gupta India, to be organised in France and indeed in Europe.

As with the sovereigns of the first great historic dynasty of the Indian sub-continent, the Mauryas (4 – 2 BC), the Guptas originated from Northern India. And like other royal families in Indian history whose ancestry remains somewhat obscure, Gupta rule established itself progressively after the break-up of the great Kushana empire towards the end of the third century. Their territories extended into part of the modern state of Bihar, with the ancient city of Pataliputra (modern Patna) as the capital. The dynasty was officially founded in 319-320 by Chandragupta I, who that year ascended to the throne of a small kingdom which was to have a dazzling future. The military power and political skill of the two great sovereigns Samudragupta (around 335 – 375) and Chandragupta II (around 375 - 415) took the empire to its height before, towards the end of the fifth century, its dominance was weakened by the invasions of the Hephalite Huns, and the empire plunged into an irreversible decline.

The exhibition is laid out chronologically and presents Gupta art from the great centres of creation in Mathura and Sarnath to the most important artistic centres in outer regions of the empire which, at its height, extended over the whole of Northern India. At the beginning of the exhibition, a collection of gold coins, among the finest examples in Indian numismatics, evokes the reigns and the personalities of the greatest monarchs of the dynasty.

There is then a small group of sculptures illustrating the stylistic and iconographic antecedents from which Gupta art developed, and which are firmly rooted in the robust and profoundly eclectic art of the great Kushana period (1st-3rd centuries AD).


Mathura and Sarnath, the great artistic centres of the 5th century, are then conjured up through a stunning collection of sculptures – Buddhist, Jain and Hindu. Carved in the pink sandstone of Mathura or the buff sandstone of Sarnath, these divine images, vibrant with interiority and contained spirituality, imbued with grace and haughty elegance, with both gentle and refined contours, are the quintessence of the Gupta artistic genius and an aesthetic canon which many subsequent artistic trends down the centuries will claim to express. In addition, a variety of architectural, decorative pieces evoke the settings within Hindu shrines and Buddhist monasteries in which these works of sacred art took their place.


Often part of the temple decoration, the Gupta terracotta figures captivate us with their freshness and narrative eloquence, enhanced by superb craftsmanship. They illustrate a secular and spontaneous creativeness, whose repertoire borrows equally from theatre, mythology or from scenes of daily life, and offers an appealing counterpoint to the hieratic and grandiose cult images.

The last part of the exhibition introduces art from a few great regional sites –such as Bhumârâ, Deogarh, Nachna, Kuthara and Shamalaji – and enables us to comprehend all the diversity and regional specialities of the Gupta aesthetic in the 5th and 6th centuries.

(this introduction is from : http://www.rmn.fr/inde-classique/01presentation/index.html )

Chants Classiques Persans (Mahsa et Marjan Wahdat) et Qawwalis (Abida Parveen)

Concert : Chants Classiques Persans - Mahsa et Marjan Vahdat (Iran) - Dimanche 27 mai à 15 h à la Cité de la Musique

Mahsa et Marjan Vahdat : chant
Eslami Mirabadi Amirhossein : ney

Date :
Dimanche 27 mai 2007 à 15h

Lieu :
Cité de la Musique
221 avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Métro : Porte de Pantin

Réservation et renseignements : 01 44 84 44 84
(tous les jours de 11h à 19h, le dimanche jusqu'à 18h)

Achat de billets en ligne :

http://www.cite-musique.fr/francais/spectacles/_database/S04036.htm

Là, dans la nuit, quelque chose se passe
La lune est rouge et angoissée.
Et accrochés à ce toit
Qui risque de s’effondrer à tout moment,
Les nuages, comme une foule de pleureuses
Attendent l’accouchement de la pluie…

Forugh Farrokhzad (1935-1967) dans le film Le Vent Nous Emportera d’Abbas Kiarostami

Les soeurs Mahsa et Marjan Vahdat sont le reflet d’une évolution du chant classique persan. À l’image d’une nouvelle génération de musiciennes de plus en plus nombreuses, éduquées et totalement dévouées à la cause artistique, elles expriment la continuité d’une tradition confrontée aux problèmes d’identité de la société iranienne actuelle. Les voix s’entrecroisant dans un véritable labyrinthe modal portent, gracieuses et fières, la poésie persane vers de nouveaux horizons. Le nay (textuellement « roseau »), soit la longue flûte classique habitée par le souffle mystique des derviches et soufis, reflètera le vent de l’esprit porté par l’imagination musicale du jeune artiste Amir Hossein Eslami. Dans sa capacité à se régénérer constamment, la musique persane est un phénomène unique en Orient. Davantage que la fidélité à une pure transmission historique, elle a privilégié une authenticité de l’émotion, fruit de son héritage mystique : au-delà de toute volonté de création et de recherche d’une notion de beauté esthétique, l’artiste s’attachait autrefois à la recherche du vrai et du « révélé ». Il savait s’écarter de toute tentation narcissique, être seulement le transmetteur d’une révélation et s’effacer derrière l’oeuvre pour nous faire basculer dans cette profondeur nostalgique du trouble et du déchirement mystique, dans cette souffrance d’une extase sans cesse effleurée. L’âme chiite a toujours préféré se noyer dans cet océan mystique de la transe et de la connaissance symbolique que se laisser porter par le fleuve calme de la légalité religieuse. Le pouvoir émotionnel de la musique ouvre une sorte de couloir, de passage entre le monde réel et le monde spirituel qui permet au hâl, ce souffle d’inspiration divine, de s’épandre dans le coeur de l’artiste ou du disciple. Si la musique traditionnelle persane est toujours vivante de nos jours, si elle a pu traverser habilement les tumultes de l’histoire contemporaine de son pays, éviter les pièges d’un académisme figé, c’est précisément parce qu’elle a su ne pas se détourner de son inspiration mystique.

À l’écoute de ces chants féminins, on pense à la magnifique poétesse du désespoir Forugh Farrokhzad (1935-1967), connue pour son célèbre poème extrait du film Le Vent nous emportera d’Abbas Kiarostami :

Là, dans la nuit, quelque chose se passe
La lune est rouge et angoissée.
Et accrochés à ce toit
Qui risque de s’effondrer à tout moment,
Les nuages, comme une foule de pleureuses
Attendent l’accouchement de la pluie…

La musique iranienne véhiculée par cette nouvelle génération de jeunes artistes se situe donc au carrefour du modèle traditionnel et d’une possibilité d’interprétation personnelle constituant le musicien en tant que créateur à part entière, selon notre conception moderne de l’art. C’est cette liberté artistique soumise aux lois d’un mode musical dont le musicien tente d’extraire constamment le maximum de sentiments qui lui permet de conserver cette rigueur de l’émotion et de se détourner du sentimentalisme d’une certaine variété orientale.

Alain Weber

Source :
http://www.cite-musique.fr/francais/images/pdf/notes_programme/070526_femmes_orient.pdf


Concert : Qawwalis - Dimanche 27 mai à 18 h Abida Parveen (Pakistan) à la Cité de la Musique


Date :

Dimanche 27 mai 2007 à 18h

Lieu :
Cité de la Musique
221 avenue Jean Jaurès
75019 Paris
Métro : Porte de Pantin

Réservation et renseignements : 01 44 84 44 84
(tous les jours de 11h à 19h, le dimanche jusqu'à 18h)


Achat de billets en ligne :
http://www.cite-musique.fr/francais/spectacles/_database/S04037.htm

Abida Parveen : chant
Nazir Khan : tabla
Karam Hussain : dholak
Manzoor Hussain : harmonium
Himat Ali : duff

Lave mon châle souillé,
Tu as déjà lavé des centaines de châles pour les autres,
Le vêtement du corps, avec le savon de ton âme
Lave les taches de nos coeurs
J’ai peu de savon et beaucoup d’eau sale,
Laisse-moi tremper là.
Ton coeur est un fleuve, et dans l’eau qui court
Frotte bien pour enlever les taches.
Le monde se rit de mon chagrin mais
moi je pleure sur le chagrin du monde.

(Poésie dédiée au saint Baba Farid Ganje-Shakar, 1265)

Abida Parveen a su imposer sa personnalité de femme dans un domaine plutôt représenté par des hommes, notamment les ensembles de qawwals, ces musiciens qui, traditionnellement, chantent dans les dargah, sanctuaires des « grands ancêtres », fondateurs de lignées soufies aux alentours du XVe siècle, qui ont depuis été élevés au rang d’êtres quasi-divins. Abida Parveen est elle-même issue d’une de ces lignées et c’est son père, Ghulam Haider, chanteur célèbre et directeur d’une école de musique qui, détectant le talent précoce de sa fille, l’a initiée au chant et encouragée à persévérer dans cette voie. Devenue effigie d’un chant religieux écouté par tous les musulmans du continent indien, elle est aussi populaire, dans cette partie du monde, que le regretté Nusrat Fateh Ali Khan. Le monde masculin sait reconnaître le pouvoir émotionnel d’une voix féminine inspirée par le divin. Le chant qawwali, expression soufie du continent indo-pakistanais, vit grâce aux qawwâls qui sont tous issus de l’ordre des chishti. Cet ordre remonte au XIIe siècle et assure la transmission du chant de maître (pîr) à disciple (murîd). « Amour qui s’enracine, s’enlace et se nourrit de l’être Aimé pour croître», telle est la définition du terme mystique ishq qui nous renvoie une fois de plus à ce paroxysme de l’émotion, ce déchirement entre l’absence du bien-aimé symbolisant Dieu et cette plénitude extatique où l’on entrevoit la fusion avec l’être supérieur et protecteur. Au-delà des effets vocaux très sophistiqués et émotionnels, le chanteur doit toujours se consacrer au don du mot et de la parole pour provoquer l’état de grâce, amad. Le kalam (le Verbe) du poète soufi est harangué, chanté, déclamé par la voix d’Abida Parveen, une voix qui au-delà de sa sensibilité possède aussi une puissance masculine.

« Le chanteur qawwâl ne chante pas pour lui-même ; il met en relation celui qui l’écoute avec l’invisible, l’immatériel, et le dirige vers une perception de l’aspect impalpable du monde. On vient s’asseoir au mehfil (réunion) pour écouter avec son âme. » (Claire Devos, Qawwali, Éditions du Makar).

Alain Weber

Source :
http://www.cite-musique.fr/francais/images/pdf/notes_programme/070526_femmes_orient.pdf

Tuesday, May 15, 2007

Concert : Vendredi 25 mai à 20h30 - Sharafat Ali Khan et ses musiciens (Musée Guimet)


Chants Indo-Pakistanais : Sharafat Ali Khan et ses musiciens


Indo-Pakistani songs : Sharafat Ali Khan and his musicians


(see below for information in English)

Lieu :

Musée Guimet
Auditorium du musée national des arts asiatiques
06 place d’Iéna
75106 Paris

tél : 01 40 73 88 18 fax : 01 40 73 88 11 email : auditorium@guimet.fr

Métro : Iéna

Tarif : 16 €

Tarif réduit : 10 €

De nationalité pakistanaise, Ustad Sharafat Ali Khan est issu d’une illustre famille de musiciens du Punjab indien. Il représente la 12ème génération de cet héritage musical, tandis que son fils de 15 ans, Shujat Ali, s’affirme déjà comme emblématique de la 13ème. L’un et l’autre sont virtuoses et dignes représentants d’une lignée qui peut être suivie depuis le XVIème siècle. Ustad Chand Khan et Suraj Khan furent les fondateurs de leur gharana (école familiale caractéristique de leur style de jeu. Ils étaient tous musiciens à la cour du roi Akbar à Fateh pur Sikri (près de Delhi) en Inde. Cette école a formé de nombreux artistes interprètes de très haut niveau depuis les dernières 400 années. Elle est surtout reconnue pour les multiples formes musicales qu’elle enseigne : khyal, dhrupad, thumri, kafi et ghazal, et sa place particulière entre tradition et contemporanéité du chant. Le père de Sharafat Ali Khan, Salamat Ali Khan, disparu en 2001, hissa le style vocal du khyal à son plus haut niveau, tout comme celui du thumri et du tarana. Artiste de renommée internationale, professeur de musique classique vocale du nord de l’Inde et du Pakistan, Sharafat Ali Khan reprend donc aujourd’hui, à la suite de son père, le flambeau de cet art vocal unique. Une remarquable personnalité humaine et musicale, maître d’une expression faite de force et de raffinement.

(cette introduction a été extraite du site du Musée Guimet - Mounir)

liens :

http://www.museeguimet.fr/Spectacles,541


Indo-Pakistani songs : Sharafat Ali Khan and his musicians

Pakistani by nationality, Ustad Sharafat Ali Khan is from an illustrious family of Punjab Indian musicians. He represents the 12th generation of this musical heritage, while his 15 year old son, Shujat Ali, is already carrying this heritage into the 13th. Both are virtuosos and worthy representatives of a lineage which can be traced back to the 16th century. Ustad Chand Khan and Suraj Khan were the founders of their gharana (family school characteristic of their musical style). They were all musicians at the court of the King Akbar at Fateh pur Sikri (near Delhi) in India. This school has trained many interpretive artists to a very high standard for the last 400 years. In particular, it is renowned for the many musical genres which it teaches: khyal, dhrupad, thumri, kafi and ghazal, and for its special place between the traditional and the contemporary in song. Sharafat Ali Khan’s father, Salamat Ali Khan, who passed away in 2001, took the vocal style of khyal to a higher level, as he did with the styles of the thumri and the tarana as well. An artist of international renown, a teacher of classical sung music in north India and Pakistan, Sharafat Ali Khan is following on from his father by taking up the torch of this unique vocal art. A remarkable person and musician, master of fine yet powerful style of expression.

(this presentation was taken from the site of the Musée Guimet - Mounir)

links :

http://www.museeguimet.fr/Spectacles,541

Thursday, May 10, 2007

Concerts de Musique Indienne au Musée Guimet le 15 et 16 mai 2007 à 20h30

Lieu :

Musée Guimet
Auditorium du musée national des arts asiatiques
06 place d’Iéna
75106 Paris

tél : 01 40 73 88 18 fax : 01 40 73 88 11 email : auditorium@guimet.fr

Métro : Iéna

Tarif : 16 €

Tarif réduit : 10 €

Vendredi 11 mai à 20h30

Kushal Das et Biplab Bhattacharya Surbahar et tabla Sudipta Rémy (tampura) en coproduction avec Samhati

L’invention du surbahar, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, est attribuée diversement à Ustad Sahebdad Khan, père du légendaire Ustad Imdad Khan, ou à Ustad Ghulam Mohammed, sitariste de Lucknow au XIXème siécle. Le surbahar est au sitar ce que le violoncelle est au violon. Son apparence, celle d’une version agrandie de ce dernier, tient sans doute à sa filiation avec le kachua sitar (grand sitar dont la caisse de résonance évoque une carapace de tortue : kachua). Acoustiquement, il s’agit de fait d’une version basse du sitar, avec des graves très profonds et une ampleur sonore inégalée, mais la technique de jeu relativement différente. Kushal Das, l’un des sitaristes majeurs de la Maihar gharana (l’"école stylistique" de Pdt Ravi Shankar) a été l’élève de plusieurs maîtres dont Sanjoy Banerjee et Sri Ajoy Sinha Roy. Il a aussi étudié intensivement le chant auprès de Sri Manas Chakraborty et Sri Ramkrishna Basu. Serge Noël-Ranaivo d’Ocora Radio France nous dit que sa rencontre avec le surbahar fut un véritable coup de foudre. Artistiquement, Kushal Das a fait le choix d’approfondir l’alap dans l’esprit du bara khyal ("grand" khyal) et du dhrupad, et de s’inspirer des répertoires du sitar pour les parties accompagnées aux tabla. Kushal Das est accompagné au tabla basse (ce qui représente une rareté, l’instrument rythmique de référence étant le pakhawaj) par le virtuose Biplab Bhattacharya, disciple de Pdt Shankar Ghosh. Leur rencontre a fait l’objet d’un merveilleux enregistrement « Raga Marwa » dans la collection Ocora Radio France. A découvrir absolument.

Samedi 12 mai à 20h30

Sandip Chatterjee et Apurba Mukherjee Santour et tabla

Le santour (ou santoor) est un instrument persan introduit en Inde au XVème siècle. Son origine semblerait remonter aux Assyriens ou aux Babyloniens. Doté d’approximativement 100 cordes, il est apparu, sous cette forme, dans la vallée de l’Himalaya au Cachemire. Connu comme le « Shata Tantri Veena », il est le parent proche du dulcimer anglo-saxon, du yangqin chinois et du cymbalum d’Europe centrale. Certains le considèrent même comme l’aïeul du piano.

Révélé comme musicien prodige dès l’age de huit ans, Sandip Chatterjee, élève de Pdt Tarun Bhattacharya (lui-même disciple de Pdt Ravi Shankar), puis du maître Pdt Ajay Chakraborty, devient rapidement un virtuose, honoré par de nombreux prix. Considéré dès lors comme l’un des joueurs de santour les plus prometteurs de l’Inde, il a entamé très rapidement une carrière internationale.

Apurba Mukherjee, est un joueur de tabla extrêmement connu, disciple de Sri Shankar Mukherjee, puis du célèbre maestro Pandit Shankar Ghosh. Nous ne comptons plus le nombre de chanteurs et de musiciens célèbres qu’il a déjà accompagnés dans le monde entier, et, parmi eux, son épouse Indrani que vous avez pu récemment entendre, en sa compagnie, sur la scène de l’auditorium Guimet.

liens :

http://www.museeguimet.fr/Spectacles,541

http://www.museeguimet.fr/Renseignements-reservations-et