Wednesday, November 01, 2006

La force des études / le verger des urticaires

[Ce texte a été écrit à partir d' un poème attribué à Gandhi que vous retrouverez ci-dessous. - Mounir]

La force des études

Je suis peut-être un homme de lettres ou de sciences, mais je prétends humblement et en premier lieu être un étudiant, quelqu'un qui cherche, le plus souvent en vain et quelques rares fois avec succès....

Ce sont les études qui ont sauvé ma vie, sans les études, il y a longtemps que j'aurais perdu la raison...et la joie de vivre...

Il m'arrive souvent de perdre la paix de l'âme, mais, malgré toutes les épreuves, de temps à autre, je retrouve une certaine paix à travers les études...

Certains peuvent vivre sans manger pendant plusieurs jours, moi, je ne peux guère vivre ni même survivre sans avoir cherché et étudié...

Les études m'accompagnent dès le lever du soleil et c'est en leur sein que je retrouve le sommeil : s'agit-il de clés ou de verrous ?... je l'ignore...

Je ne sais pas si Dieu m'accompagne dans cette quête mais je sens régulièrement une présence étrange au milieu de ces longs moments passées à étudier....

Les études m'ont certainement permis de sortir des ténèbres les plus profonds. J'ignore si cela est bien, mais je sais qu'étudier, c'est ne faire aucun mal. Les études permettent très souvent de faire resurgir la vérité, Gandhi disait sans doute avec justesse que connaître la vérité, c'est connaître Dieu...

Voilà mon témoignage personnel : que chacun tente d'étudier, quel que soit son âge, sa condition physique et ses possibilités matérielles. Et il se rendra vite compte que les études apportent quelque chose de neuf à chacun de ses mornes jours et qu'une telle brise si pleine de fraîcheur n'a d'équivalent nulle part ailleurs.

Prier c'est étudier, aurait dit Gandhi, moi je le dit un peu autrement : pour moi, étudier, c'est prier.

Mounir Nassor
( mounirnassor@yahoo.co.in / www.myindias.blogspot.com )

Ce texte a été inspiré de "La force de la prière" (attribué à Gandhi)

La force de la prière

Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences, mais je prétends humblement être un homme de prière.

C'est la prière qui a sauvé ma vie ; sans la prière j'aurais depuis longtemps perdu la raison.

Si je n'ai pas perdu la paix de l'âme, malgré toutes les épreuves, c'est que cette paix vient de la prière.

On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier.

La prière est la clé du matin et le verrou du soir.

La prière, c'est cette alliance sacrée entre Dieu et l'homme pour obtenir d'être délivré des griffes du prince des ténèbres.

Nous devons choisir : nous allier aux forces du mal ou, au contraire, aux forces du bien.

Voilà mon témoignage personnel : que chacun tente l'expérience et il trouvera que la prière quotidienne ajoute quelque chose de neuf à sa vie, quelque chose qui n'a d'équivalent nulle part ailleurs.

Mahatma Gandhi
(transmis par Zoher Tahora - Madagascar)

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le verger des urticaires

je croyais qu'il me restait encore
quelques gens aimables autour de moi
et avais-je encore des parents...?
j'avais beau chercher, ils n'étaient plus là
ils s'étaient éloignés
...ou était-ce moi qui m'étais éloigné d'eux ?

faux-mensonge à demi vrai
telle une plante dispersée et égarée
je suis là
en train de creuser
je cherche mes racines
je lève les bras au ciel
je fustige son occupant
je crie à la folie
et cherche dans la démence
ce refuge si facile et confortable
je ne trouve pas mes mots
je ne me fais pas comprendre
car j'ai cru qu'un jour
...on me trouverait

je reste là un peu hébété et ahuri
et affolé par tant d'indifférence
de mépris et de haine aussi
sans trop comprendre au milieu
...de ce verger imaginaire
...si plein d'urticaires

et quand j'approche
je crois reculer en avançant
je crois avoir tout perdu
et maintenant je crois que j'ai tout gagné
car je crois qu'on ne perd rien
quand on a jamais rien possédé
et qu'on ne perd que ce qu'on avait
cru un jour avoir possédé en vain
car en vrai, rien n'est à rien
...pas même l'amour, pas même l'amitié

au loin les mots tendres, bienveillants
au loin les sourires et les clignements des yeux
fausses rumeurs et mauvaises plaisanteries
reculez vous autres
tout est fini
il n'y a plus que le ciel
...la terre et le temps maintenant

au ciel je regarde et espère
au lointain j'imagine et espère
mais je n'oublie pas qu'à la terre
...est mon destin austère

naïf pousse que je suis
de ce verger millénaire
soigneusement sanguinaire
rempli de tant d'urticaires
intemporels et impersonnels
assommants de silence et d'arrogance
affligeants de violence et d'impudence
j'ai tout perdu pour avoir cherché
un jour à posséder un peu
...le souffle du vrai

et de presque rien
je suis devenu encore moins
feuille volante, insignifiante, virevoltante
si fragile jouet du vent capricieux
que personne n'attend
que personne n'entend
que personne n'appelle
que personne ne cherche et
ne trouve encore moins
je m'éteindrai tellement heureux ce jour
quand j'aurai tout oublié
que tout ça
pour ça
c'était
...pour rien

(Mounir)
( mounirnassor@yahoo.co.in / www.myindias.blogspot.com )

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