Sunday, September 26, 2010

Gujarat, le combat des petits paysans indiens (un documentaire en accès gratuit sur le site web de France 5 )


Gujarat, le combat des petits paysans indiens (un documentaire en accès gratuit sur le site de FRANCE 5)

Au Sud-Ouest du Gujarat, l'un des Etats les plus industrialisés de l'Inde, la population tribale des Bhils s'organise pour créer une Zone Economique Verte. L'appellation fait référence, avec une certaine ironie aux Zones Economiques Spéciales (les ZES), fers de lance de l'industrialisation en Inde.

Le combat des petits paysans indiens

Au Sud-Ouest du Gujarat, l'un des Etats les plus industrialisés de l'Inde, la population tribale des Bhils s'organise pour créer une Zone Economique Verte. L'appellation fait référence, avec une certaine ironie aux Zones Economiques Spéciales (les ZES), fers de lance de l'industrialisation en Inde.L'économie rurale se bat face à la tentation du développement industriel

La région des Bhils est encore vierge de tout développement industriel. La zone économique verte  fédère une centaine de villages. Elle incarne la lutte du peuple Bhil lutte pour faire reconnaitre l'existence légale d'une zone protégée et basée sur une économie rurale. Le documentaire « La revanche de la terre » raconte ce combat au jour le jour.

Une philosophie héritée de Gandhi

M. Ganesh Devy, un ancien professeur de littérature, est le créateur de ce concept. Son organisation « BHASHA » cherche à implémenter des principes économiques inspirés de la philosophie gandhienne : autosuffisance des villages, micro-crédit, banques de semences, diversification des ressources agricoles, projets d'irrigation, défense des droits des paysans, reconnaissance de la culture tribale, etc. Ces idées s'inspirent du travail de grands activistes indiens, notamment Vandana Shiva ou Aruna Roy. Il s'agit de développer un système économique sain qui limite toute dépendance vis à vis du système capitaliste financier classique. Le petit paysan peut ainsi se protéger de la spirale d'endettement qui touche les populations rurales.

L'agriculture indienne est un enjeu mondial

L'Inde compte aujourd'hui 800 millions de paysans. À l'échelle de la planète, un paysan sur cinq est indien. Aux siècles prochains, l'Inde rurale aura un rôle crucial à jouer dans la préservation des surfaces forestières et agricoles, mais aussi dans l'enjeu de la suffisance alimentaire.Le miracle économique indien a oublié le monde rural

Le potentiel agricole de l'Inde est indéniable, mais à la condition d'investir, d'innover et de diversifier. Des outils souvent hors de portée pour les petits paysans. Ces derniers sont majoritairement pauvres et endettés. Depuis 2002, l'un d'entre eux se suicide toutes les 30 minutes. Le malaise touche même les riches zones agricoles du Nord de l'Inde, où le gouvernement a lancé, dans les années 60, une « révolution verte » basée sur des hauts rendements de production. Les 80 millions de tribaux qui, comme le peuple Bhil, vivent dans les campagnes reculées restent parmi les plus touchés : oubliés de la croissance économique, ils voient leurs terres convoitées par de grandes compagnies d'extraction minière. Le désespoir des campagnes revêt de nombreux visages, que ce soit la violente insurrection maoïste qui s'appuie sur la défense des paysans sans terre, ou la résistance de fermiers lésés face aux créations de zones industrielles franches. Dans la «nouvelle Inde» qui se rêve en géant économique, le paysan ne trouve pas sa place.

Comment redonner aux paysans indiens leur dignité ?

Le gouvernement indien cherche des solutions pour redonner au paysan sa dignité mais aussi pour répondre aux besoins de sa population croissante. Il n'a ainsi pas hésité à introduire la culture controversée du coton transgénique, commercialisé par la multinationale américaine Monsanto. L'agriculture biologique, quant à elle, n'est pas jugée assez performante. Mais l'augmentation des coûts de production et la baisse des investissements de l'état continuent à fragiliser l'économie agricole.

Les campagnes indiennes, qui représentent la deuxième surface cultivée de la planète, sont pourtant liées au ciment de la paix sociale, de la prospérité, et de la suffisance alimentaire nationale et mondiale.

Face à ces enjeux, le grand défi économique de l'Inde reste aussi celui de sa tradition millénaire: l'agriculture.

(présentation extraite du site de France 5)

Auteurs: Vanessa Dougnac, Fabrice Launay
Production: Narrative, France Télévisions

POUR VOIR CE DOCUMENTAIRE GRATUITEMENT, CLIQUER SUR LE LIEN CI-DESSOUS: 

Thursday, September 23, 2010

Inde: les cheveux du temple (documentaire ARTE)


Documentaire ARTE en accès GRATUIT jusqu'au 27 septembre 2010 (18 heures - heure de Paris)

Perruques, postiches... : le secteur des compléments capillaires est un marché plus que rentable. La plupart des produits viennent d'Inde où les croyants font raser leur chevelure pour l'offrir en sacrifice aux dieux. 360°-GÉO a suivi l'itinéraire de ces "cheveux des temples", de la ville de Palani, où, tous les ans, des millions de pèlerins en font l'offrande, jusqu'en Europe, où ils servent à réaliser nos fantasmes capillaires les plus fous. (présentation extraite du site d'ARTE)

Accès GRATUIT jusqu'au 27 septembre 2010 (18 heures - heure de Paris)

POUR VOIR LE DOCUMENTAIRE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS:
EXTRAIT: 

Saturday, September 18, 2010

Les Bishnoïs du désert du Thar (Rajasthan) (documentaire ARTE)


Le désert du Thar dans le nord-ouest de l'Inde : dès l'aube, Ramnivas Budhnagar accomplit un rituel, en allant déposer de l'eau et de la nourriture pour les animaux sauvages. Son fils Mahaver l'accompagne, car un jour, c'est lui qui prendra la relève. La famille de Ramnisvas appartient à la communauté des Bishnoï. Le terme Bishnoï, de " bish ", vingt et " noï ", neuf, soit " 29 ", est dérivé des 29 préceptes édictés par Lord Jambeshvar il y a un demi-millénaire. A l'époque, des conflits entre hindous et musulmans secouaient le pays, qui menaçait aussi de se disloquer à cause des rivalités intercastes. Jambeshvar était convaincu que la seule issue possible, était de parvenir à un respect absolu de la vie sous toutes ses formes. Il avait donc édicté 29 règles qui portent tout autant sur l'hygiène quotidienne que sur le langage, le mode d'alimentation, la compassion et le pardon. Elles vont de " Ne tue jamais un animal ", " Protège les animaux sauvages, car eux aussi jouent un rôle dans l'équilibre de la nature " à " Ne mens pas " et " N'abats pas les arbres ". Depuis 500 ans, les Bishnoïs sont respectueux de la nature ; ce sont donc les premiers défenseurs de l'environnement en quelque sorte. Aujourd'hui encore, ils essaient de rester fidèles à leurs idéaux, en dépit de la mondialisation qui laisse peu de place à l'individu et aux modes de vie immuables. Les jeunes Bishnoï émigrent dans les villes. Les autres, ceux qui restent, continuent de se battre pour les droits des animaux ; ils soignent des gazelles blessées, en les mettant à l'abri dans leurs temples. Pourtant, ils ont discerné les signes des temps, à l'instar de Ramnisvas. Ce dernier se sert depuis longtemps de moyens de communication modernes comme le téléphone portable, et il organise des manifestations relayées le lendemain dans les journaux. Mais cela suffira-t-il à porter haut le combat des Bishnoï et à assurer leur survie ? (présentation extraite du site d'ARTE)
Accès GRATUIT jusqu'au 18 septembre 19h (heure de Paris), CLIQUEZ  SUR LE LIEN CI-DESSOUS:

Saturday, September 04, 2010

Documentaire France 5 - J'irai dormir chez vous - l'Inde

RESUME: 
Antoine de Maximy parcourt la péninsule indienne. Après avoir échappé avec humour aux rabatteurs à touristes, il rencontre au bord du Gange un employé du train à la retraite qui vit dans un temple. Il sera finalement hébergé par la famille d'un vieux médecin homéopathe.

A Bombay, aujourd'hui appelée Mumbai, il se fait entraîner pendant des heures à travers la ville par un individu qui lui propose de l'héberger... jusqu'à ce que les rôles s'inversent : tard dans la nuit, c'est finalement cette personnne qui demande si Antoine peut l'inviter à dormir.
A Trivandrum, Antoine est sceptique quant à la nourriture qu'on lui offre.

Au beau milieu de la campagne environnante, il se retrouve dans un village isolé, où personne ne parle l'anglais. Alors que la situation semble désespérée, un pasteur accepte de l'héberger pour la nuit. (résumé extrait de France 5)

Accès GRATUIT jusqu'au 10 septembre 2010:



ou

http://documentaires.france5.fr/documentaires/jirai-dormir-chez-vous/linde

EXTRAIT: