Sunday, August 30, 2009

"‘The valley is left with just one faith. A beautiful garden needs many flowers" (Sanjay Suri)


Voici une très émouvante interview
parue dans le journal/magazine Tehelka (numéro du 22 août 2009) de l'acteur Sanjay Suri (acteur principal du film très audacieux et absolument magnifique My Brother Nikhil).

http://www.tehelka.com/story_main42.asp?filename=hub220809the_valley.asp

Extraits:
What did you notice as the most dramatic change in the Valley? And what had remained the same?

Visually, Kashmir looked like a beautiful widow who had lost her colour, vibrancy and smile, and had an expression of irreversible loss. So much has happened there in the last 20 years that every structure has a story to tell. Twenty years is a long time. After the mass migration of Hindus in the early 1990s, the Valley was left with just one culture and faith. To me, a beautiful garden needs to have all kinds of flowers and not just one kind. That is one change which is so evident and sad. To me, nothing is the same.

[...]

I was visiting “home” after 18 long years. I wonder why I still call it “my home”. Maybe because no other place could give me that feeling of belonging, that identification after having been called a migrant somewhere, a north Indian in another place, sometimes even a refugee in my own country. But that still does not answer my question of why the Valley feels like home. Is it home or is it just memories of home, my childhood, my family, my orchids, my lakes, my rivers, my playground, my chinars, my autumn and spring?

What were some of your more positive impressions while you were there?

I hope I am right in saying that people seemed fed up with this prolonged violence and terrorism. Civilians who once supported the separatist organisations seem to have realised that it was a huge mistake and that all they have got in return is misery. While the world was progressing, Kashmir was burning. The education system, civic facilities, infrastructure, economy, human life — everything has suffered. Finally, it seems they have woken up. At least, I hope so!
Le reste sur le site de Tehelka:

http://www.tehelka.com/story_main42.asp?filename=hub220809the_valley.asp

Un article du journal Le Monde 2 (28 août 2009) : "Tehelka", le journalisme indien selon Tarun Tejpal


Voici un article
très intéressant du journal Le Monde 2 (28 août 2009) sur le journal/magazine Tehelka et sur Tarun Tejpal:


http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2009/08/28/tehelka-le-journalisme-indien-selon-tarun-tejpal_1232667_1004868.html


Extraits:
Ancien reporter à Outlook et India Todya, il fonde le site Tehelka.com début 2000, pour lancer des enquêtes dérangeantes, reprendre la grande tradition du journalisme d'investigation anglo-saxon, avec ses enquêtes fleuves, ses articles étayés et écrits. Il entend exercer son métier, profiter de la liberté de la presse garantie par la Constitution. Des investisseurs le suivent, des journalistes le rejoignent. Tehelka.com devient du jour au lendemain un titre prestigieux. Et puis tout s'écroule les jours qui suivent la révélation de l'étendue de la corruption. Le gouvernement au pouvoir ne leur pardonne pas.

"J'ai reçu des menaces de mort, raconte Tarun Tejpal. Ils ont tenté de nous salir, nous accusant d'être financés par les services secrets pakistanais. J'étais suivi. J'ai dû prendre des gardes du corps. Mon appartement était protégé par des sacs de sable. Un de nos principaux financiers, Shankar Sharma, a été jeté en prison, les autres ont été intimidés."

Friday, August 28, 2009

Eté indien au musée Guimet (cinémas marathi et malayalam)


Voici le programme très intéressant de l' "Eté indien" (cinémas marathi et malayalam) du musée Guimet à Paris du 07 septembre au 30 octobre 2009:

http://www.guimet.fr/ETE-INDIEN-2009-6eme-edition

C'est vraiment dommage pour les horaires (en plein milieu de la journée!)...mais le vendredi 30 octobre, la séance est à 20h30.

Tuesday, August 25, 2009

Love in India & Taj Mahal: deux excellents documentaires sur Arte

Voici deux excellents documentaires récemment diffusés sur Arte ("Love in India" et "Taj Mahal"). Ces documentaires sont en accès libre et gratuit jusqu'au 30 août seulement sur le site d'Arte:

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2803036,scheduleId=2778680.html

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2803038,scheduleId=2785796.html

Love in India (réalisateur: Qaushiq Mukherjee - 2009 - ZDF (Inde, Allemagne, Royaume-Uni))

Une méditation sur le désir, la jouissance et l'érotisme dans l'Inde d'aujourd'hui.

Une jeune femme pleure en lisant une lettre de son bien-aimé - qui n'est autre que le réalisateur. Il lui confie son manque de confiance, ses blessures, son dévouement... C'est ainsi que commence le film de Qaushiq Mukherjee. Sur les traces du dieu Krishna et de Rahda, vénérés comme l'idéal du couple, le documentariste se penche non seulement sur l'amour divin, l'union du coeur et de l'esprit, mais aussi sur l'union sexuelle. Alors qu'aujourd'hui une certaine pruderie semble renaître dans la société indienne, que les mariages sont souvent arrangés, que la violence envers les femmes est monnaie courante et que les baisers en public sont l'objet d'insultes voire de coups de la part de la police, le jeune réalisateur indien interroge des amis et des poètes, à la recherche du mythe perdu de l'amour et de l'érotisme.

Voici un extrait:




Le Taj Mahal (réalisateur: Stephan Koester - 2008 - ZDF (Allemagne))

Retour sur l'héritage spirituel et culturel des dynasties moghole et maurya : la construction du Taj Mahal et la diffusion du bouddhisme en Inde.

Shah Jahan, qui dirige l'empire moghol de 1627 à 1658, ne faillit pas à la tradition violente de sa dynastie : il s'empare du pouvoir par la force à la mort de son père et fait la guerre pour agrandir son empire. Mais c'est son amour pour son épouse Mumtaz Mahal qui lui apportera la gloire. Lorsque celle-ci meurt prématurément, il lui fait ériger un mausolée qui doit dépasser en splendeur tous les édifices connus. Vingt mille ouvriers et mille éléphants y travailleront pendant plus de dix ans. Véritable "poème d'amour en pierre", le Taj Mahal est entièrement fait du marbre blanc le plus pur et incrusté de pierres semi-précieuses. Détrôné à son tour par son fils, Shah Jahan passera les dernières années de sa vie enfermé au fort d'Agra mais reposera après sa mort aux côtés de son épouse, dans ce monument auquel son nom est attaché pour toujours.

Voici un extrait:



[ces deux présentations ont été reprises du site d'Arte - MN]